Témoignage Écrit Alumni

Sara, étudiante en Mastère Concepteur DevOps

Sara – Concepteur DevOps

Sara a choisi l’Ecole PMN sur les conseils avisés de son frère. Dans cet entretien, elle revient avec enthousiasme sur son parcours, ses hobbies, et le choix de son métier. Une belle façon de démarrer l’année 2022-2023 et de vous souhaiter à toutes et à tous une excellente rentrée.

Qui es-tu ?

Je suis Sara et je suis titulaire d’une Licence en Informatique Générale et Application obtenue à l’Université Paris-Descartes après le Bac (mathématiques appliquées) et 1 année d’IMA (année préparatoire aux licences mathématiques et informatique).

Initialement, j’étais acceptée pour le Master Vision et Machine Intelligente maisaprès m’être renseignée, j’ai trouvé que la formation Mastère Concepteur DevOps, tant dans le programme que l’accompagnement, était meilleure. J’ai donc abandonné la Fac pour l’École PMN. Je suis aussi fan d’art, l’informatique épuise tellement les yeux que le dessin me repose et m’apaise.

Pourquoi as-tu choisi ce métier ?

C’est un métier très récent et très intéressant, on contrôle la qualité, on déploie des applications. On se situe après le développement, même s’il nous arrive parfois d’en faire. Par ailleurs, quand on est cadre on a le contact avec le client pour savoir ce qu’ils veulent ou non, ce qui est plutôt cool car on n’a pas de déperdition d’information, on est très efficace. Dans la formation, l’approche Chef de projet est centrale ce qui est un vrai plus et me correspond tout à fait, on va plus loin que l’ingénieur DevOps.

Décris ton poste en quelques mots ?

Amélioration continue. Responsabilité. Collaboration. Efficacité et partage et transfert de connaissances.

Quelle est la valeur ajoutée de l’alternance ?

Je suis dans une société internationale éditrice de logiciels. J’ai trouvé l’alternance en même temps que l’école. J’apprécie vraiment le fait de pratiquer ce que j’apprends à l’école car parfois, quand il y a beaucoup de théorie et de réflexion, on apprend des choses qu’on ne comprend pas. C’est aussi l’une des raisons pour laquelle j’ai arrêté la Fac, les Travaux Pratiques (TP) ne suffisent pas et sont trop éloignés de la réalité professionnelle. L’entreprise c’est un monde où se mélangent des personnalités, des niveaux de hiérarchie, des expériences, on est confronté à des situations très différentes qui poussent à s’adapter en continu.

Pourquoi recommanderais-tu l’école la Passerelle des Métiers du Numérique ?

  • Le suivi : on a vraiment un accompagnement de la part de Laura ROS ou de Frédéric ROUBY. On sait qu’on est encadré.
  • Les formateurs : ils sont très bien choisis, ils nous font avancer et s’attachent à vérifier qu’on ait bien compris.
  • Le mode hybride des cours : l’école est à l’aise avec le distanciel et le présentiel, c’est très positif.
  • Le contenu intéresse les entreprises, il est adapté à leurs besoins : pour preuve mon frère qui est en CDI (après être passé à l’École PMN) a de nouvelles propositions tous les jours.
  • Le programme est très riche et permet de toucher à tout. Nous aurons peut-être encore des choses à apprendre mais il faut bien que l’on monte en compétences.

Quelles compétences (soft & hard skills) faut-il avoir ?

La base c’est le développement, on doit donc comprendre l’algorithmique, avoir certaines connaissances (syntaxe des langages, outils de monitoring, outils de déploiement). S’il y a un problème, le DevOps doit le détecter et savoir où il se situe, pour cela, il doit pouvoir comprendre n’importe quel code. Or, vu que chaque entreprise choisit son langage de programmation, on ne peut pas tous les connaître mais on doit le comprendre de manière générale. Il faut donc une culture DevOps très riche et avoir la volonté d’en savoir toujours plus et de ne pas se contenter des connaissances acquises.

Quelle est la journée type dans ton domaine ?

Le cadre de travail est défini par des réunions, ainsi, tout dépend de l’organisation et si l’entreprise travaille en agilité.  Si c’est le cas, chaque matin le DevOps participe à une réunion pour dire ce qui a été fait, ce qu’il est en train de faire et ce qu’il compte faire. Puis, il regarde ses tickets (des Post-it en ligne), il effectue ses tâches et ses supérieurs hiérarchiques peuvent suivre l’avancée du travail, constater les performances… Toutes les entreprises n’ont pas adopté cette méthode de travail donc c’est au minimum une réunion hebdomadaire, des tickets et des réunions de suivi.
Le travail en lui-même repose sur le principe de l’amélioration continue à savoir un cycle : on planifie, on développe, on teste, on publie, on surveille et selon le retour client, on refait le cycle. Le but de l’agilité c’est l’amélioration continue. Mieux vaut tester le produit chaque jour (que chaque semaine ou chaque mois) pour ne pas accumuler les erreurs, en gérer 1 est plus pertinent qu’en gérer 100.

Sur quel projet as-tu aimé travailler ?

Je commencerais par l’équipe avec qui je travaille, car elle est formidable. Je monte en compétences, j’ai accès à des formations, je fais des workshops toutes les semaines, je ne cesse d’apprendre.
Le projet que j’ai fortement apprécié c’est le contrôle sécurité de certains backline. Déjà, j’ai pu corriger des erreurs qui dataient mais j’ai été à la rencontre des équipes. J’apprécie beaucoup le collaboratif et l’amélioration. Certes c’est stressant, j’ai peur de faire des erreurs mais mon manager me rassure continuellement et j’avance beaucoup.

Arrives-tu à concilier ton job et ta vie personnelle ?

Ce qui est compliqué c’est de voir la maison comme un lieu de travail. Je fais du télétravail et je vais seulement 2 fois par semaine en entreprise. Cependant, j’ai des horaires tout à fait raisonnables (9h-17h) et je m’y tiens car mon responsable y veille (je n’ai pas de RTT).
Par ailleurs, j’arrive à avoir les avantages étudiants et un bon équilibre entre la vie salariée et la vie étudiante. J’apprécie de me rendre 1 semaine sur 4 à l’école, ça casse la routine et ça permet de se reposer d’une certaine manière. Et puis nous avons des formateurs très sympathiques, ça se passe très bien.

Quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes qui veulent exercer ton métier ?

Tout d’abord d’aimer et de ne pas s’attendre à la facilité car c’est un métier qui demande des connaissances et des efforts. C’est bien rémunéré car on a plus de responsabilités et de compétences surtout quand on est chef de projet.

Comment te vois-tu dans 5 ans ?

Chef de projet du coup et j’aimerais bien une entreprise internationale car ça permet de s’ouvrir à autre chose et de travailler avec des personnes du monde entier, de voir différentes mentalités, on ne travaille pas tous de la même façon.

Quelle est la place des femmes dans ton métier ?

Les femmes sont très recherchées, foncez car vous aurez un CDI à la clé ! Je vois la différence avec mes amies, car j’avais plus de réponses positives qu’elles.

Une dernière chose ?

Je recommande vraiment l’École PMN. On pense (à tort) que lorsque l’on fait une école privée c’est par dépit, moi, pas du tout c’est un choix que j’assume et dont je suis fière.

Nos dernières actualités